Île de Pâques

Vous attendez tous de nos nouvelles depuis une semaine? Et bien, nous étions à l’Île de Pâques, en train de profiter… Profiter de quoi, vous allez nous demander? Et bien, vous pensez à la plage? Il n’y en a qu’une seule. Vous pensez au soleil? En bien en 7 jours sur cette île, nous avons eu 5 jours de pluie. Cela ne nous a pas empêchés de découvrir l’île et de faire de belles balades à pied, jusqu’à 25km par jour. Nos affaires n’ont pas séché pendant 6 jours, Heather a pris un coup de soleil sous la pluie!

Bon, plus sérieusement, les Moais, ces statues sculptées dans la pierre sont impressionnantes et énigmatiques, nous ne regrettons pas d’être allés à leur rencontre. Nous avons passé une bonne semaine à "disfrutar" (profiter) de la vie de l’Île qui est très touristique, où les habitants ne sont pas toujours très hospitaliers (ce qui peut être normal quand on voit son île envahie par 300 nouveaux touristes par jour) et où les prix sont 3 fois plus chers que sur le "continent". Sara a pu retrouver la culture polynésienne avec beaucoup de ressemblances avec les Maoris de la Nouvelle Zélande.

Nous avons rencontré Dave, un Américain qui enseigne l’anglais à Santiago. Nous avons beaucoup échangé et partagé les coûts de la vie sur place (comme la location de la voiture pour la journée). Nous avons aussi bien ri!

L’île est relativement petite, tout est presque accessible à pied. Nous avons vu la carrière d’où étaient extraits les "chapeaux" des moais, la carrière où ceux-ci étaient sculptés avant d’être déplacés (debout ou couchés selon les théories) le long de la côte de l’île, les cavernes où les premiers habitants de l’île ont vécu, et les cratères où ils ont fait pousser leurs cultures à l’abri du vent incessant.

La plupart des statues sont à terre et en morceaux depuis 2 siècles, et sont en train d’être rongées par l’érosion et de disparaître... Seules résistent celles qui ont été restaurées. Les habitants de l’île perdent eux aussi avec le temps leurs culture, non pas rongés par l’érosion, mais par le tourisme et les nouveaux conquistadors de l’île, ces occidentaux (et parmi eux de nombreux Français) qui viennent s’y installer pour tirer profit de l’afflux touristique…

Notre expérience de l’Île de Pâques? Si vous êtes au Chili, n’hésitez pas à vous y rendre, c’est bien dépaysant et culturellement très intéressant, mais n’oubliez pas que tout se négocie (hébergement, accès à la cuisine ce qui permet de baisser considérablement le prix, etc.). Si vous êtes en France, faire le déplacement juste pour cette île nous parait assez onéreux…

Cette excursion que nous avons faite est en dehors du cadre de l'Association Planète Durable et Solidaire. Nous nous permettons néanmoins de donner des nouvelles via son site afin de partager notre aventure.

[Drapeau de Chili Sara et Sébastien | Le 22-11-2009 22:29 | 1 commentaire]

Santiago

Après des au-revoirs à Vanina et ses filles, nos hôtes pendant 3 jours à Vina del Mar qui nous ont merveilleusement bien reçus, nous sommes partis en direction de Santiago. Nous avons expérimenté la première difficulté juste à la sortie de Vina del Mar avec l’impossibilité d’entrer sur l’autoroute à vélo et aucune route parallèle. Oui oui, toutes les autoroutes au Chili, ou presque, sont autorisées aux vélos! Je dis bien presque, parce que celle que nous avons empruntée à la sortie de Vina del Mar était interdite aux vélos… Après un long moment à rechercher une route alternative, nous la prenons quand même. Rapidement, un contrôleur nous arrête et après explication de notre souci, nous pouvons prendre cette fameuse autoroute et prendre la prochaine sortie! Merci!

40km sur une belle route de campagne, nous avons à nouveau emprunté une autoroute, mais celle-ci était autorisée aux cyclistes. Nous passerons la nuit sur une aire de repos, avec toilettes et surtout eau courante!

Le lendemain, un nouveau souci s’est posé à nous: 2 tunnels interdits aux vélos… Mais les Chiliens ont tout prévu! Il suffit d’avancer son vélo devant les caméras de l’avancée du tunnel, pour qu’un véhicule de l’"Assistencia" vienne vous chercher, vous et votre vélo et vous fait traverser le tunnel! Quelle organisation!

Après toutes ces péripéties, nous arrivons dans Santiago, un peu fatigués. Mais la ville nous réserve une mauvaise surprise: des bus de partout qui nous coupent la route et ne font pas attention aux 2 cyclo-voyageurs. Sébastien retrouve vite ses réflexes parisiens. J’ai plus de mal…

Nous arrivons enfin chez Kirsten et Seth, un couple des Etats-Unis venus s’installer au Chili. Ils sont membres du réseau warmshowers. Leur accueil est chaleureux. Ils nous mettent à disposition tout ce dont un cycliste a besoin!

Nous sommes donc à Santiago depuis lundi soir et nous n’avons pas chômé: 2 rendez-vous microfinance, un peu de visite du centre ville, réparation de la roue arrière de mon vélo qui faisait toujours du bruit (c’était la roue libre!!), couture de tout ce qui avait besoin grâce à la machine à coudre de Seth, maintenance de nos vélos et changements de pièces (pignons, cassette et chaine après plus de 18.000km), préparation d’un colis pour la France, nettoyage des sacoches, etc. Nous n’avons pas vu passer la semaine! Et nos hôtes nous ont aidés pour tout ce dont nous avions besoin. Seth ne travaille pas, il était donc content qu’on lui donne de l’occupation! Il nous a beaucoup aidés!

Heather, mon amie canadienne et traductrice du blog en version anglaise, nous a rejoints ce matin. Demain, nous partons à l’Île de Pâque, accessible seulement depuis le Chili. Nous serons de retour sur nos vélos d’ici une semaine et partirons à 3 en direction de la Patagonie.

[Drapeau de Chili Sara | Le 14-11-2009 21:40 | 1 commentaire]

Prolongations!

Nous avons pris notre temps pour rejoindre la côte Pacifique depuis Los Andes. Nous nous sommes régalés avec les changements par rapport à la relative monotonie du désert argentin: un bivouac excellent dans les contreforts des Andes, la traversée d'immenses champs de citronniers et d'avocatiers, puis la route de la côte alternant des stations balnéaires plus ou moins huppées et plus ou moins bien intégrées à ce qui reste de cette belle côte sauvage. Nous avons pédalé dans une allée de fleurs de toutes les couleurs, ce qui nous a donné le sourire malgré le vent de face persistant tout le long.

Hier, nous avons visité la belle ville de Valparaiso. C'est une visite sportive puisqu'elle s'étale sur pas moins de 40 collines qui bordent l'océan. Les façades colorées des maisons sont magnifiques. Nous nous sommes parfois demandés comment ces maisons, souvent faites de bric et de broc, pouvaient rester accrochées aux pentes. Le port a joué un rôle important avant l'ouverture du canal de Panama. Sa petite taille nous a surpris. Il sert aujourd'hui essentiellement à exporter le cuivre qu'extrait le pays, mais aussi et surtout les fruits et légumes de grande qualité produits en grande quantité.

Si nous avons pris le temps, c'est parce que nous en disposons de plus!

En effet, Réunica, l'employeur de Sébastien, a accepté de reporter de 4 mois la date de sa reprise d'activité, et nous l'en remercions. Nous allons donc pouvoir prendre plus de temps pour arriver à Ushuaia. Notre ami Jean qui nous devance d'un mois et demi a essuyé récemment des tempêtes de neige en Patagonie! Ainsi, nous pensons arriver en terre de feu seulement vers le 15 février. Nous nous rendrons ensuite à Buenos Aires fin février, et disposerons de 3 semaines de libres pour rendre visite à des IMF, et faire un peu de tourisme avant de prendre notre avion de retour fin mars vers... Madrid! Grâce à ce temps supplémentaire, nous allons pouvoir rentrer en France à vélo depuis Madrid et rendre visite à nos familles, nos amis et aux écoles partenaires. Nous en profiterons pour faire quelques présentations de notre aventure sur le chemin, accompagnés de nos fidèles montures et de tout notre équipement. Cela nous permettra également de nous réadapter progressivement à la vie européenne, à la vie française et à une vie sédentaire après 2 ans de nomadisme...

Pour en savoir plus sur nos prolongations:

Nos raisons        Notre calendrier

[Drapeau de Chili Sara et Sébastien | Le 07-11-2009 01:27 | 6 commentaires]

La frontière la plus difficile

A l’approche de la frontière

En partant de Mendoza, nous savions que les Andes nous attendaient de pied ferme : la dernière fois que nous devons monter aussi haut… Le col est à 3200 mètres d’altitude. Nous avions prévu 4 jours d’ascension.

La première journée fut déjà assez difficile: nos corps ne sont plus habitués à monter. Nous avons pas mal monté (1600m), pour redescendre sur Potrerillos (1400m). Nous y trouvons un camping assez simple et un peu cher à notre goût (9 EUR): les emplacements sont prévus pour 4 personnes, 1 voiture et une tente. Nous essayons de négocier un peu pour baisser le prix, qui descendra de 1€. Nous comptons aussi notre 4ème crevaison qui se transformera en 5ème: il fait tellement chaud et sec que la colle sèche trop rapidement et la rustine ne tient pas. Au moment du regonflage, elle lâche 2 fois.

Le lendemain devait être la journée d’ascension la plus facile et s’avoue être la plus difficile pour nous. Il n’y a pas beaucoup de dénivelé, mais c’est très vallonné et nos jambes ont du mal. Sur les coups de 1h de l’après midi, le vent tourne et nous l’avons de face. Un vent fort qui nous freine à tel point que nous devons pédaler dans les descentes pour nous maintenir à une vitesse de 15km/h (alors que nous aurions pu facilement atteindre les 35km/h)! Nous décidons donc de nous arrêter et de manger. Normalement, le vent devrait baisser et nous permettre d’atteindre Uspallata (1880m). Heureusement, ce fut le cas.

Jeudi, nous devons encore grimper… Nos jambes sont lourdes et tirent. Mes genoux ont du mal et me lancent régulièrement. Les paysages sont magnifiques, des montagnes de toutes les couleurs nous entourant, parfois coiffées de neige en train de fondre. Au bout de 21km, le vent tourne. C’est le même vent que la veille, nous obligeant à redoubler d’effort pour monter. Nous restons coincés dans un raidillon. Impossible pour moi d’avancer. Sébastien n’a pas le moral non plus: face au vent, le cyclo-voyageur est désarmé. Nous pensons alors faire demi-tour, mais nous avons déjà bien monté, nous sommes à 2000m d’altitude. A regret et d’un commun accord, nous décidons d’arrêter un véhicule. Je me mets sur le bord de la route et je fais signe au premier pick-up qui passe. Il nous dépasse à grande vitesse, puis ralentit, puis les feux de recul s’allument et le conducteur recule pour venir voir ce qu’il se passe. C’est un couple de Mendoza, qui va à Santa Cruz (la région vinicole du Chili) pour affaire. Ils acceptent de nous avancer jusqu’après le tunnel international "Cristo Redemptor", qui marque la frontière entre l’Argentine et le Chili. Ce tunnel est interdit aux vélos et normalement la compagnie qui l’exploite offre le passage aux cyclo-voyageurs.

Los Libertadores

Ce grand complexe marque l’entrée au Chili. Les douanes argentines et les douanes chiliennes s’y sont regroupées afin de faciliter les démarches…

Il y a beaucoup de monde: plusieurs bus attendent, ainsi que de nombreuses voitures pour passer la frontière. Je commence à faire la queue au guichet 2 comme on me l’a indiqué. Je dois être la 20ème personne. Quand arrive mon tour, on me demande les papiers de mon véhicule. J’explique que nous voyageons à vélo. Le douanier n’a pas l’air surpris. Il me demande mon PAX. "Heu, c’est quoi ça?". C’est une autorisation de sortie du territoire délivrée par la police nationale argentine, dans un autre bureau. Je m’y rends donc. Les policiers ne savent même pas de quoi je parle, puis ils comprennent et me disent que je vais devoir leur payer une amende puisque je n’ai pas la "carte andine d’immigration". C’est mon tour d’incompréhension. Je leur explique qu’à l’entrée en Argentine, à la douane de La Quiaca, les douaniers nous ont dit que nous n’en avions pas besoin. Mes explications leur conviennent et nous n’aurons pas à payer les 10USD chacun! Ouf!

Puis retour au guichet 2 où la file d’attente s’est encore allongée. Le douanier argentin tamponne nos passeports. Il m’envoie ensuite à la douane chilienne au guichet 3. La file d’attente n’est pas longue jusqu’au moment où un chauffeur de bus fait passer tous ses passagers devant moi… Puis je me rends compte qu’il faut que nous remplissions un formulaire. Je ressors donc, avec les 2 formulaires à la main et une fois remplis, je retourne faire la queue. La douanière me demande une fois de plus les papiers du véhicule. Je lui montre mon PAX et j’explique que nous voyageons à vélo. J’ai bien cru qu’elle allait m’envoyer chercher une autre autorisation! Elle regarde Sébastien et tamponne son passeport. Il sort vite surveiller les vélos qui attendent dans le grand hangar. Puis mon passeport est tamponné. Ouf!

On pourrait croire que c’est terminé? Et bien non! Il faut passer au SAG! Un bureau de contrôle de tout ce qui entre au Chili, qui fait la guerre à tout légume, fruit, miel, animal, plante qui pourrait entrer sur son territoire. L’homme au guichet 4 me demande encore les papiers du véhicule! Et c’est à nouveau parti pour des explications. Ils tamponnent tout et nous demande de patienter dans le hangar qu’une personne vienne inspecter nos vélos et sacoches. Sébastien sort rapidement et fait signe à une employée du SAG qui vient tout de suite. Nous ouvrons toutes nos sacoches. Elle nous demande si nous avons des fruits, des légumes, des fruits secs, du miel, etc. Héhé, nous avons tout mangé avant de faire toutes ces démarches: nous avons pique-niqué à quelques mètres de la douanes! Nous avons fini nos tomates et bananes et avons même offert 2 bananes aux passagers d’un bus qui patientaient (nous ne voulions pas que nos bananes toutes belles finissent dans la poubelle!). Elle tamponne notre déclaration et nous dit que nous pouvons sortir. Presque deux heures que nous sommes là, il nous tarde de sortir de là! Le gardien du hangar nous demande encore notre preuve de fouille végétale. Puis, il nous faut encore présenter nos passeports pour sortir du complexe douanier.

Bienvenue au Chili!

Ouf, nous y sommes! Nous pensions devoir reculer nos montres d’une heure, mais pas du tout. Encore un mystère des fuseaux horaire que nous ne comprenons pas.

Il nous reste 62km jusqu’à Los Andes, 2500 mètres d’altitude à descendre et une bonne trentaine de lacets. Nous décidons de nous y rendre malgré la fatigue générale et l’heure avancée. Le vent de face nous complique la tâche, mais nous y arrivons sur les coups de 19h et trouvons de quoi nous loger…

Le Chili a un niveau de vie encore plus élevé que l’Argentine. Notre budget ne nous permettra pas de dormir dans du "dur"très souvent et encore moins d’aller manger au restaurant. Nous y retrouvons les coutumes françaises, à savoir les gens qui nous montent dessus dans les files d’attente comme au distributeur de billets (en Argentine, ils font la queue, éloignés de 3 mètres du guichet pour laisser la place à la personne de faire sa transaction tranquillement), les gens qui nous bousculent au supermarché, les gens pressés à la caisse, etc.

[Drapeau de Chili Sara | Le 31-10-2009 17:57 | 3 commentaires]

Mendoza

Malbec

Le vin en Argentine, c’est très simple à retenir : San Juan pour le Syrah (les 2 commencent par un "S"!), Cafayate pour le Torrontes et Mendoza pour le Malbec!

Mendoza est la région réputée pour le bon vin. Ses "bodegas" se trouvent dans la petite ville de Maipu, avalée par la métropole. Il est possible de les visiter afin d ‘en apprendre un peu plus et de déguster. Il ne faut pas oublier la fabrique de chocolat et d’olives! On s’est vraiment régalés!

Encontrar ("rencontrer" en espagnol)

Le voyage à vélo c’est ça: des rencontres à chaque tour de roue. On avoue, des fois on se passerait des rencontres car on est trop fatigués. Mais la plupart du temps, ces rencontres nous donnent envie de continuer, nous redonne de l’énergie.

A Santa Rosa, nous avons fait une bonne rencontre: Luly, responsable du service culture de la ville. Nous l’avons rencontrée par hasard au supermarché alors que le patron, dans l’idée de nous aider, lance haut et fort: "quelqu’un sait où 2 voyageurs peuvent passer la nuit?". Luly, spontanément, nous a proposé son aide. Non pas pour dormir chez elle, mais pour nous trouver un lieu où passer la nuit. Elle a appelé notamment le responsable du CIC (Centre de Insercion Communatorio). Celui-ci était en déplacement, mais aucun problème: nous devons attendre devant la mairie. Nous y avons attendu environ 2h30 lorsque j’ai décidé d’aller voir chez Luly s’il n’y avait pas un souci. Celle-ci appelle le responsable qui nous avait tout simplement oubliés!  et nous voici guidés dans la nuit, à 21h30, dans cette salle qui sera notre refuge pour la journée.

Nous y avons passé une bonne nuit, glissés dans nous duvet et abrités par la toile intérieure de notre tente, qui nous a servi ni plus ni moins de moustiquaire!

Nourriture

Parce que nous n’en revenons toujours pas, nous en rajoutons un steak!

Au supermarché, nous trouvons de la très bonne viande qui fond dans la bouche pour seulement 4€ le kilo… En plus, elle est bien emballée dans des barquettes, sous cellophane et dans les frigos! Autant vous dire qu’on en profite!

Departamiento ("Appartement" en espagnol)

Un peu comme à la maison, mais pas tout à fait quand même!

Depuis que nous sommes à Mendoza, nous avons la chance de loger dans un petit appartement : une chambre, un salon, une cuisine et une salle de bain. C’est le propriétaire qui nous a abordé dans la rue. Nous étions très dubitatifs au début, mais c’était du sérieux! Nous payons exactement moins cher que si nous avions une chambre dans une auberge de jeunesse!

Opération

L’opération fut longue et douloureuse… Il a fallu s’y prendre à plusieurs reprises et faire des tests supplémentaires… avant de trouver quel était le souci sur la roue arrière de mon vélo! Soyez-rassurés: les chirurgiens-mécaniciens ont pris leur travail très à cœur et ont à priori réparé l’articulation douloureuse. Il ne reste  plus qu’à voir si cela résiste au poids des sacoches!

Zonda

Le Zonda est un vent chaud et sec qui vient du Pacifique. C’est le seul vent qui arrive à passer les Andes, laissant toute son humidité du côté chilien. Il souffle en général entre mai et octobre. Il est très présent dans les provinces de La Rioja, Mendoza et San Juan. Lorsqu’il souffle en hiver, il peut faire grimper les températures de 20°C!

Nous avons pu expérimenter ce phénomène pendant notre séjour à Mendoza… Pfff, qu’il faisait chaud!

Amis

Lors de notre arrivée à Mendoza, Max, cyclo-voyageur autrichien que nous avions rencontré à la ville de Panama (il était venu manger avec Kevin dans notre appartement de luxe) nous a contacté: lui aussi se trouvait à Mendoza. Nous nous sommes donné rendez-vous pour manger ensemble. Alors que nous discutions, Kat (Etats-Unis) et Swen (Alemagne) nous ont rejoint. Nous ne savions pas qu’ils étaient eux-aussi à Mendoza. Ils avaient rencontré Max à plusieurs reprises depuis le Pérou et nous les avions croisés très rapidement après Mazatlan (Mexique). Max les a invités à se joindre à nous ! Nous avons passé une super soirée tous ensemble dans un restaurant où les pizzas étaient à volonté!

Le lendemain, en allant soutenir mon vélo pour sa 3ème opération, nous avons vu passé un voyageur à vélo, harnaché un peu différemment. Nous avons regardé là où il s’arrêtait pour s’apercevoir qu’il y avait 3 autres personnes aussi à vélo un peu plus loin. Ni une, ni deux, nous avons accéléré le pas pour aller discuter avec eux. Il s’est avéré que ces 3 cyclo-voyageurs (rejoints par un amis) sont le groupe "Riding the Spine". Nous avions entendu parler d’eux et vu leur site: d’Alaska à Ushuaia en 3 ans, et que sur des petits chemins. Ils détestent le goudron! Ce sont les voyageurs les plus fous qu’on ait jamais rencontrés: ils ont même pagayé de Panama à la Colombie, avec leur vélo sur le kayak!

Alors vous voyez, on n’est pas si fou que ça!!

[Drapeau de Argentine Sara | Le 26-10-2009 20:11 | 3 commentaires]

Pages

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 ... 30 31 32 33