Nous avons quitté la Terre de Feu une polaire sur le dos et aurions bien aimé quitter notre t-shirt en arrivant à Buenos Aires! Le transport des vélos s’est merveilleusement bien passé: il faut le mentionner. Comme une lettre à la poste sans payer aucun supplément.
Après la hospitalité débordante d’Anibal en Terre de Feu, c’est Ezequiel et Liesje qui nous ont bien accueillis à Buenos Aires et ont accepté de garder nos vélos pendant notre "petite" escapade.
Après 13 heures de bus avec services (repas du soir avec whisky en apéro et mousseux en dessert, petit déjeuner et siège confortable totalement inclinable), nous sommes arrivés à Posadas sous une chaleur et une humidité accablantes. Posadas est le point de départ pour la visite des missions jésuites en Argentine et au Paraguay. Une petite excursion au Paraguay pour visiter une mission, et ce fut un nouveau pays de plus sur notre longue liste!
Nous sommes maintenant dans la Province de Missiones, là où est produite la majeure partie de l'herbe à maté que consomment les Argentins en grande quantité, tout au long de la journée.
Puis un petit saut de 4 heures en bus pour arriver à Puerto Iguazu, le village à proximité des Chutes de Iguazu. Ces chutes font la frontière entre Brésil et Argentine. Nous avons décidé de rester du côté argentin où les prix pour les hébergements sont moins onéreux. Le droit d’entrée nous a fait grimacer: nous payons encore plus de 3 fois plus cher qu’un Argentin… Encore une discrimination envers les étrangers… La raisons? "Ben vous, vous avez l’Euro. Comme 1 Euro ça fait 5 pesos argentins, vous pouvez payer 5 fois plus que nous" (Tous les Argentins que nous croisons tiennent le même discours… sic!). Ah bon, si c’est comme ça qu’il faut penser… grrr!!! Les chutes sont vraiment spectaculaires, bien mises en valeur et valent le détour. Du côté argentin, de nombreuses passerelles permettent de s’approcher de ces chutes, de recevoir des embruns, ce qui rafraîchit un peu: ici, les températures sont autour de 35°C avec un fort taux d’humidité. Nous avons hésité à visiter le côté brésilien, mais finalement nous se serons pas déçus : une passerelle juste au dessus des chutes nous trempera jusqu’aux os, mais nous pouvons apprécier totalement la puissance de ces cascades. A nouveau, comme au glacier Perito Moreno ou aux côtés des volcans actifs que nous avons approchés, nous nous sommes sentis tous petits face à la nature.
La prochaine étape: Florianopolis (Brésil, au bord de l'Atlantique), un "petit" saut de 14 heures de bus à nouveau!
Vous vous demandez peut être: Oui oui, nos vélos nous manquent énormément… Nous préférons de loin voyager en vélo car nous pouvons prendre le temps et nous adapter. Ces "petits" bonds en bus ne le permettent pas du tout, nous font "sauter" de ville en ville sans pouvoir découvrir et apprécier les paysages et les habitants le long du chemin.
[ Sara et Sébastien | Le 07-03-2010 13:46 | 4 commentaires]
[ ¨seb |
Le 12-03-2010 20:23]
[ Françoise Mz |
Le 11-03-2010 19:03]
[ Frérot 1 |
Le 08-03-2010 12:31]
[ Gill |
Le 07-03-2010 18:36]