Les îles enchantées

Identité

C’est leur vrai nom, "Galapagos" n’étant qu’un surnom donné plus tard après leur découverte, et désignant les tortues géantes qu’on appelait alors des "Galapagos".

Histoire

Après leur découverte en 1535, les îles ont d’abord été habitées pendant près de 3 siècles par des pirates et des pêcheurs qui y trouvaient refuge, eau et nourriture. Ils mangeaient ces fameuses tortues. Le visiteur le plus connu fut Charles Darwin, qui y séjourna 5 semaines en 1835. Ses observations servirent de base à sa théorie de l’évolution qu’il publia bien plus tard.

Le premier résident permanent arriva en 1807. Pendant plus d’un siècle ensuite, seulement quelques personnes habitèrent l’archipel. En 1959, l’ensemble de l’archipel fut déclaré Parc National, et le tourisme commença petit à petit dans les années 1960. Depuis cette date, le nombre d’habitants n’a cessé de croître en même temps que le nombre de touristes. Aujourd’hui, plus de 30.000 personnes vivent sur 4 de ces îles, l’accès aux îles est rigoureusement réglementé, et il n’est plus possible de venir s’y installer.

Géographie, évolution, et préservation

L’archipel est composé de 12 îles principales et de 12 plus petites. Il se situe sous la ligne de l’Equateur, plus de 1000km à l’ouest, au large de l’Equateur (le pays).Ce sont toutes des îles volcaniques, c’est-à-dire des îles sorties de l’océan (volcans) du fait de la tectonique des plaques, et non des îles qui se sont détachées du continent petit à petit. De ce fait, à leur apparition, il n’y avait absolument aucun organisme vivant. Ces derniers sont arrivés progressivement par plusieurs moyens : par l’air (grâce aux oiseaux), par flottaison et dans l’eau du fait des courants marins. Les premiers organismes à coloniser les îles furent des lichens qui n’ont besoin de pas grand-chose pour vivre accrochés sur les pierres volcaniques. Ce sont des oiseaux marins qui ont dû ensuite venir s’installer. Toutes les espèces vivantes qui sont arrivées ensuite venaient principalement d’Amérique du sud, et à moindre mesure d’Amérique centrale. Ces espèces se sont adaptées progressivement à leur nouvel environnement, et ont évolué progressivement en fonction. Par exemple, une seule espèce de pinson a migré depuis l’Amérique centrale il y a très longtemps. Aujourd’hui, nous comptons 5 espèces de pinsons bien différentes, réparties sur différentes îles et qui se sont adaptées chacune aux caractéristiques de leur île.

Récemment à l’échelle de l’histoire des îles, l’homme a introduit des espèces de presque partout dans le monde. Ces nouvelles espèces sont très dangereuses pour la survie des espèces des Galapagos : les chèvres (redevenues sauvages) mangent la nourriture d’espèces endémiques (“endémique “ signifie “qui n’existent et ne vivent qu’à un seul endroit sur la planète“), les chiens (sauvages) s’attaquent aux iguanes, les fourmis rouges détruisent toute la végétation, les guêpes piquent les oiseaux, etc…

De ce fait, afin de protéger l’écosystème fragile de l’archipel, des règles strictes propres aux Galapagos ont été mises en place par le parc national. Toute chose importée doit rester en quarantaine. Les flux des personnes sont rigoureusement contrôlés : toutes les personnes se rendant sur les îles ont obligation de payer 10USD (7,50 EUR) pour se faire enregistrer, passeport à l’appui, par l’INGALA ("Instituto National Galapagos"). Cet organisme doit savoir en permanence où se trouve chaque visiteur. Les bagages des visiteurs sont minutieusement contrôlés (par un organisme s’appelant SICGAL, "Sistema de Inspeccion y Cuarentena para Galapagos") à l’entrée comme à la sortie de l’archipel : il est strictement interdit et impossible de remporter avec soi en souvenir un morceau de roche, un coquillage ou une plume d’oiseau. A l’arrivée sur les îles, les bagages sont désinfectés, il y a obligation de passer par un pédiluve et de se laver les mains au produit désinfectant devant un officiel.

Les touristes n’ont accès qu’à un nombre très restreint de sites, et doivent impérativement être accompagnés d’un guide officiel du parc. Ces sites sont en général constitués d’un sentier, généralement en forme de boucle, dont il est absolument interdit de sortir. Il est bien sûr interdit de nourrir les animaux, et interdit de les toucher ou de les approcher de trop près. Il est interdit de manger sur les sites, et bien sûr interdit d’y jeter des détritus. Les guides sont justement là pour faire respecter rigoureusement ces règles.

Devenir et garder sa licence de guide n’est pas chose facile : cette année, sur 1000 candidats, seulement 120 environ ont été reçus. Les candidats non reçus à l’examen ne peuvent pas le repasser : ils n’ont qu’une seule chance. Chaque année, tous les guides doivent passer et réussir un examen de contrôle de leurs connaissances et aptitudes, sans quoi leur licence n’est pas renouvelée.

C’est entre autre pour administrer tout ceci que l’entrée au parc national coûte 100USD (75EUR).

Malgré cette rigueur, ce manque de liberté pour le visiteur, les résultats sont là : la vie originelle des îles est préservée, les espèces endémiques peuvent continuer de se développer, et les animaux ne sont dérangés qu’au minimum par l’homme, n’en sont pas encore effrayés, et se laissent approchés de très près, même les oiseaux. Si nous voulons que nos enfants aient la chance de pouvoir venir admirer ces animaux hors du commun dans leur environnement naturel, c’est à ce prix, le prix du manque de liberté qu’il nous a fallu quelques temps à comprendre et à partager.

Comme nous l’avons dit, l’accès aux sites est réglementé. Le Parc s’assure que les quotas quotidiens de visiteurs sur chaque site soient respectés tout simplement en dictant aux bateaux leur itinéraire !

Notre voyage de noces

Oui, c’était bien digne d’un voyage de noces, comme nous nous l’étions imaginé ! Une fois après avoir passé tous les contrôles évoqués ci-dessus, nous avons été pris en charge par les guides du parc qui nous ont emmenés vers le "Fragata ", le yacht à bord duquel nous avons séjourné et voyagé dans l’archipel. A bord de ce bateau se trouvaient 8 membres d’équipage pour nous servir (un capitaine et son second, un serveur, un cuisinier, un aide cuisinier, un mécanicien, un guide, une personne en charge des cabines), et 14 autres touristes comme nous. Durant la nuit, le bateau se déplaçait d’une île à l’autre, et nous faisions la visite de 2 sites par jour, sans compter une ou deux visites quotidienne de fonds sous marins à l’aide de palmes, masque et tuba (appelé "snorkeling"). Nous nous sommes régalés du début à la fin, sans avoir un instant de répit. Nous avions énormément peur du mal de mer. Heureusement, nous n’avons pas été malades. L’organisation, l’ambiance et le service à bord ont été parfaits. Nous avons totalement déconnectés : nous ne pensions à rien d’autre qu’aux animaux et paysages des Îles Enchantées.

Isla Santa Cruz

Le premier jour sur l’île de Santa Cruz, nous avons visité le centre de recherche Charles Darwin où nous avons pu approcher les fameuses tortues géantes, leurs petits, et des iguanes terrestres.

Ce centre récupère les œufs que les tortues déposent sans leur nid afin de les placer dans des couveuses et d’augmenter le taux de réussite. Dans la nature, sans l’aide de l’homme, seulement 5% des œufs deviendront tortues, ce qui est trop faible pour continuer à perpétuer l’espèce. Le centre garde les tortues jusqu’à l’âge de 5 ans, âge auquel elles n’ont plus d’ennemi (leur carapace est dure) et les relâche ensuite dans leur milieu naturel. Nous y avons aussi fait connaissance de "George, le solitaire" : c’est le seul survivant de son espèce. Il est dans un enclos avec 2 femelles d’espèces très proche, mais la compatibilité ne fonctionne pas. Quand George mourra, son espèce s’éteindra avec lui.

Le lendemain, toujours sur Santa Cruz, nous nous sommes promenés entre les Gemelos, 2 dépressions volcaniques "jumelles " dont le fond s’enfonce jour après jour. A 700 mètres d’altitude, le guide nous a parlé de la végétation et nous a montrés quelques oiseaux endémiques. Plus tard, c’est dans un tunnel de lave que nous avons marché : l’occasion d’évoquer la tectonique des plaques et la formation des îles.

Isla Santa Fé

Ce fut là notre première expérience de snorkeling (palmes, masque et tuba) aux Galapagos : départ depuis les petites bateaux (au nombre de 2), et l’eau était un peu fraiche. Nous avons pu observer des tortues marines, de nombreux poissons tropicaux, et des otaries en train de jouer. L’une est sortie de l’eau et est grimpée sur un rocher juste devant nous et s’est mise à poser comme pour se faire prendre en photo !
Nous avons ensuite accosté sur une plage de sable blanc au beau milieu d’une colonie d’otaries. Pas facile de se frayer un passage ! Les petits se nourrissent en tétant leur mère tant que celle-ci n’a pas d’autre petit, mais deviennent autonome quoi qu’il arrive à partir de l’âge de 3 ans. Les mâles veillent sur la colonie. Une petite boucle nous a fait découvrir quelques iguanes terrestres, beaucoup de lézards des laves et une espèce de cactus surprenante qui poussent jusqu’à plus de 10m de haut et vivent plus de 300 ans. En chemin, nous avons vu de nombreux oiseaux différents.

Isla Espanola

Nous avons marché sur un magnifique sentier à la Puenta Suarez : tous les 10m, quelque chose de nouveau à découvrir ! Nous avons commencé par les iguanes marins. Habituellement de couleur noire, ils prennent quelques couleurs rouges pendant la période de reproduction (pendant notre séjour). Animaux à sang froid, ils se chauffent toute la matinée au soleil, sur le sable ou sur les rochers de lave noire. Lorsqu’ils ont trop chaud, ils se lèvent sur leurs pattes pour laisser passer de l’air sous leur abdomen. Une fois qu’ils ont atteint une température d’environ 45 degrés (environ vers midi), ils se dirigent vers l’océan pour aller manger : ils plongent jusqu’à 10 mètres de profondeurs pour se nourrir d’algues. Après quelques heures dans l’eau, ils ressortent et recrachent les excès de sel avalés.

Nous avons ensuite marché entre les nids d’albatros, ces grands oiseaux mesurant jusqu’à 2 mètres d’envergure, des nids de fous masqués et de fous aux pattes bleues. Tous ces oiseaux n’ont pas bougé lors de notre passage sur le chemin. Ils ont confiance et construisent leur nid parfois à quelques dizaines de centimètres du sentier où passent de nombreux touristes chaque jour. Sur le chemin, les oiseaux moqueurs nous ont accompagnés et parfois barré le passage. Nous avons vu aussi des mouettes et des pinsons. Nous avons marché jusqu’à la falaise d’où prennent leur premier envol les petits albatros. Plus loin, nous avons regardé le « geyser » des Galapagos : dans les rochers du bord de l’océan, les vagues viennent s’engouffrer dans une cavité pourvue d’un trou dans sa partie supérieure. Sous l’effet de la pression, l’eau s’évacue par cet orifice en faisant un jet vertical d’une quinzaine de mètres de hauteur, semblable à celui d’un geyser.

L’après-midi, après une heure de bateau, nous sommes arrivés à la plage de Gardner Bay, une belle plage de sable blanc hébergeant une colonie d’otaries. Avant d’aller nous y promener, nous avons d’abord fait une séance de snorkeling depuis le bateau autour d’une petite île rocheuse. Malgré la mer agitée et une eau pas très claire, nous avons vu une raie, 2 requins de récifs et beaucoup de poissons colorés (chirurgiens notamment).

Isla Floreana

Nous avons accosté à Punta Cormorant, sur une plage de sable brun. Sur quelques dizaines de mètres néanmoins, la plage est verte due à une concentration importante de olivine.

Quelques pas dans les terres plus loin, nous avons longé un étang et avons observé quelques flamands roses. Leur couleur rose est vive. Le guide nous a expliqué que le rose provenait du fait qu’ils mangent beaucoup de crevettes. Ils ne peuvent vivre que dans ce genre d’étang composé d’eau ni douce ni très salée, mais entre les deux. En avançant au milieu des broussailles, nous avons observé quelques pinsons, et en prenant un peu d’altitude, nous avons remarqué les récipients remplis de liquide anti guêpes. D’après le guide, ils sont là pour protéger les touristes et les oiseaux des piqûres. Sur la droite, la montagne de sucre nous nargue ; appelée ainsi car il est impossible de la gravir tellement elle est composée de sable/poussière instables.

Encore quelques pas, et nous avons débouché sur une magnifique plage de sable blanc. Nous étions censés y voir des raies depuis le rivage, ainsi que des nids de tortues sur le haut de la plage. Nous n’avons vu ni l’un ni l’autre. Pourtant, les frégates rôdaient à l’affut d’une éventuelle bébé tortue. Nous sommes restés un moment à observer les crabes sur les rochers.

Après cette promenade, nous avons sauté du bateau pour une nouvelle session de snorkeling autour de la "Couronne du Diable", les restes d’un cône volcanique à moitié submergé. Les courants autour étaient très forts et nous ont emporté rapidement de l’autre côté de la couronne. Nous sommes remonté dans le petit bateau qui nous a ramenés au point de départ, et nous avons pu recommencer en contournant le cône par l’autre côté. L’eau était très claire et les fonds marins très colorés, tant les coraux que les poissons !

L’après-midi, c’est à Post Office Bay que nous avons accosté. Cette baie tient son nom du baril qui servait de boîte aux lettres aux pêcheurs il y a longtemps. Aujourd’hui, l’idée a été recyclée en attraction pour touristes : ces derniers peuvent y déposer des cartes postales, sans les affranchir. Chaque visiteur qui passe par là regarde s’il n’y a pas une carte dont l’adresse est proche de son domicile. Si c’est le cas, il la prend et délivrera la carte à son destinataire en main propre à son retour de voyage. Après cette anecdote, nous avons fait du snorkeling depuis la plage et avons pu admirer une immense tortue marine en train de manger, et des otaries en train de jouer.

Isla Seymour

Nous nous sommes levés avant 6h00 du matin pour assister au lever du soleil et admirer les nombreuses frégates et leur gros ballon rouge au niveau de la gorge. Nous avons aussi vu des fous à pattes bleues, ainsi que des mouettes à queue d’aronde et des otaries. Les fous à pattes bleues sont amusants à regarder : ils font une sorte de danse en levant une patte après l’autre.

Plus tard dans la journée, nous sommes allés à Playas Bachas sur l‘île de Santa Cruz où nous avons assisté à la dure loi de la nature… Nous y étions à la saison de l’éclosion des œufs des tortues marines. Les frégates le savent bien et elles étaient nombreuses à l’affût. Les nids des tortues se situent en haut de la plage, à une dizaine de mètres de l’océan, enfouis sous le sable. Les bébés tortues sortent de l’œuf sous le sable et on le réflexe de monter à la surface et de se diriger directement vers l’océan. C’est en réalité une opération suicide : nous en avons vu une tenter sa chance. De la taille de la paume d’une main, nous l’avons vu émerger du sable et faire quelques pas. Notre guide s’est approchée d’elle pour la protéger, le temps qu’il nous explique le processus et son pauvre destin. Les frégates tournoyaient au dessus de nos têtes. Une fois son explication terminée, il s’est écarté de la tortue et il n’a pas fallu longtemps pour qu’une frégate vienne la croquer et l’attraper en vol… Sur tous les œufs déposés sous le sable, seulement 5% donneront "naissance" à une tortue qui atteindra l’âge adulte… Car si un bébé-tortue arrive à atteindre l’océan, il n’en est pas pour autant sauvé, les prédateurs sont encore là tant qu’il n’aura pas grandi un peu et endurci sa carapace.

Suite à cet épisode tragique, nous nous sommes baignés depuis la plage et avons fait un peu de snorkeling.

Isla Genovesa

Nous avons traversé la ligne de l’équateur pendant la nuit et sommes retournés en hémisphère nord pour visiter l’île Genovesa. Le matin, nous avons grimpé au dessus des falaises à Prince Philip’s steps. Nous y avons vu les nids de nombreux oiseaux marins : frégates, mouettes, moqueurs, fous masqués…

L’après-midi, nous avons accostés à la plage de la baie de Darwin, et avons marché au milieu de nids des mêmes oiseaux que le matin. Nous avons fait du snorkeling depuis la plage et avons pu observer 5 requins à pointe blanche en train de faire la sieste à l’abri d’un rocher, et deux raies.

De retour au bateau, 2 tortues marines nous ont distraits pendant la fin de l’après-midi.

Isla Bartolomé

Nous avons contourné l’île dans les petits bateaux jusqu’à Pinnacke Rock où nous avons vu des pingouins des Galapagos. Pas plus haut que 35cm, ce sont les plus petits pingouins du monde. Nous avons ensuite gravi le point culminant de l’île à 114m au milieu d’un désert de lave pour admirer le superbe paysage. Nous nous serions presque crus en Islande.

De retour au bateau, nous avons enfilé masque, palmes et tuba pour aller observer ces pingouins sous l’eau ! Nous avons aussi vu beaucoup d’étoiles de mer de toutes les couleurs, un requin, une otarie, et toujours beaucoup de poissons colorés.

Dans l’après-midi, nous sommes retournés au nord de l’île de Santa Cruz, pour visiter Black Turtle Cove, en petits bateaux. Il s’agît d’une sorte de lagon ouvert sur la mer et entouré de mangroves, où nous avons vu des tortues marines, des pélicans, et un groupe de grandes raies en train de nager à la surface.

Nous sommes ensuite retournés au yacht pour nous rendre entre les îles Plazas pour passer la nuit, au calme.

Islas Plazas

Lever avant 6.00 du matin pour voir le lever de soleil et aller admirer les nombreux iguanes terrestres de l’île du sud et les iguanes hybrides. Ces derniers n’existent que sur cette île, où iguanes marins et iguanes terrestres se reproduisent à la même période de l’année. Ils s’accouplent indifféremment et peuvent donc donner naissance à des iguanes hybrides.

Nous avons aussi vu des otaries, des mouettes à queue d’arronde, des frégates et des "tropic birds".

Le bateau nous a ensuite déposé à Puerto Ayora d’où nous avons repris un bus en direction de l’aéroport, toujours accompagnés par un guide.

Nous avons vraiment énormément apprécié notre séjour dans les îles et le conseillons vivement à tous!

Cette excursion que nous avons fait aux Galapagos est en dehors du cadre de l'Association Planète Durable et Solidaire. Nous nous permettons néanmoins de donner des nouvelles via son site afin de partager notre aventure.

[Drapeau de Equateur Sebastien | Le 20-05-2009 19:37 | 2 commentaires]

Commentaires

[France Mistinguette | Le 22-05-2009 08:35]

Ravie de vous retrouver ! superbe voyage ! Merci de nous l'avoir fait partager. Affectueusement

[France Gill | Le 21-05-2009 10:01]

Alors là, vous nous faites craquer. L'attente a été longue... mais quel bonheur ! Votre enthousiasme est communicatif. Quelle communion avec la nature ! La vie est un beau mystère dont nous recevons beaucoup ! Merci Darwin d'avoir soulevé un bout du voile. Bises à nos 2 pinsons ou iguanes ou otaries. Enfin nos deux fous...

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